Interview de Philippe Journo sur Immoweek - Compagnie de Phalsbourg
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Interview de Philippe Journo sur Immoweek

« Quoi qu’il en coûte » : la phrase du Président de la République prononcée jeudi dernier a été entendue par certains professionnels de l’immobilier qui l’ont faite leur. Dès lundi, bien avant le décret de confinement, Philippe Journo, président-fondateur de la Compagnie de Phalsbourg a, ainsi, pris la décision d’annuler le paiement des loyers de ses clients. Il s’explique sur ce choix.

 

 

Pourquoi et comment avoir pris cette décision d’annulation et non de moratoire des loyers ?

 

Je considère qu’il nous faut être solidaires avec nos clients. C’est une décision morale et éthique que celle d’annuler les loyers. Nous prenons ainsi notre part de responsabilité, tout comme nous le faisons en doublant la sécurité dans nos centres commerciaux. Les seules charges qui seront appelées seront celles liées à cette sécurité supplémentaire.

 

Une annulation qui vaut pour tous les commerces sauf l’alimentation et autres commerces de type pharmacie ouverts en cette période de confinement…

 

Nous comptons très peu de commerces alimentaires dans nos centres commerciaux, mais eux restent ouverts et fonctionnent très bien. Pour les autres types de commerce non soumis à l’obligation de fermeture, nous sommes très attentifs à chaque cas en particulier : les indépendants souffrent plus que ceux rattachés à de grands groupes, ce qui est pris en considération.

 

Ceci jusqu’au 15 avril ?

 

Aussi longtemps que dureront les interdictions administratives, nous tiendrons cette ligne de conduite, quelle que soit la durée de ce confinement imposé. Ceci fait partie de nos valeurs : nous sommes et serons toujours aux côtés de nos clients.

 

Le coût financier pour la Compagnie de Phalsbourg pourrait être énorme…


C’est mon problème. La situation est dramatique pour tout le monde, le gouvernement fait ce qu’il peut et les héros, ce ne sont pas nous, mais ceux qui, dans les hôpitaux, soignent les malades. Chacun doit, en cette période, assumer ses responsabilités. Nous assumons les nôtres.