Nice Matin - On fait le point sur l'Iconic chantier du centre-ville de Nice ? - Compagnie de Phalsbourg
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Nice Matin – On fait le point sur l’Iconic chantier du centre-ville de Nice ?

La maison de verre de l’avenue Thiers : Iconic, l’incroyable bâtiment en forme de diamant, brillera de mille feux dès le début de l’année prochaine.

Photo Dylan Meiffret

 

Le spectaculaire ouvrage prend forme près de la gare. Salle du TNN, hôtel Hilton, bureaux seront mis à disposition des locataires fin novembre.

Suivront plusieurs mois d’aménagement. On fait le point, guidé par le directeur régional de la Compagnie de Phalsbourg, Gaël Romero, et Cyris Villedieu, directeur de travaux de ce groupe français, en charge du projet Iconic.

« Alors Iconic, ça ouvre quand? » La question est sur toutes les lèvres, dont celles des riverains, des passants qui n’en finissent plus de photographier, filmer, observer les 19. 000m2 en construction près de la gare Thiers. Une cathédrale en forme de diamant à plusieurs modules imbriqués, aux mille facettes bleutées et aux lignes directrices futuristes, abritant salle de spectacle, hôtel, bureaux, commerces, restaurants. Monument à la pointe de l’extravagance, construit par la Compagnie de Phalsbourg et Fond Immo, en partenariat avec la Ville et la Métropole Nice Côte d’Azur. Un ensemble immobilier audacieux, parfois clivant, miroitant au milieu d’immeubles classiques, butant sur des retards imputables à deux entreprises qui n’ont pas respecté leurs engagements et à la crise sanitaire. Mais qui pousse.

Le chantier a démarré le 2 juillet 2018. Il devrait s’achever d’ici quelques mois. Au début de l’année prochaine. Où en est-on, un peu plus de quatre ans après le premier coup de pioche? Point et visite du site avec le directeur régional de la Compagnie de Phalsbourg, Gaël Romero, et Cyris Villedieu, directeur de travaux de ce groupe français, en charge du projet Iconic. Remise des clés avant Noël.

« On restera propriétaire des murs, insiste Gaël Romero. On paye, on construit, on gère. Notre job, c’est aussi de livrer les espaces aux clients locataires.  » Première étape : la remise des clés. Cyris Villedieu enchaîne : « Les mises à disposition commencent fin novembre/début décembre.  » Seconde phase : la livraison définitive de l’ouvrage, « qui, elle, devrait intervenir à la fin du premier trimestre 2023, au plus tard en avril ».

Donc fin avril, Iconic brillera de mille feux avec, derrière sa gigantesque verrière : une salle de théâtre de près de 500 places, un hôtel Hilton de 105 chambres catégorie 4 étoiles « plus », 6. 000m² de bureaux principalement dédiés à l’immobilier, cinq restaurants, quatre ou cinq commerces moyen de gamme « plus ». Environ 120 millions d’euros investis pour réveiller un quartier ancien grâce à un vaisseau très spécial et brillantissime.

Iconic, du verre de bas en haut

Le revêtement. Objet de curiosité et d’interrogation. Autour du bâtiment, le verre formera une gangue faussement transparente, faussement fragile. Le verre était présent dès le début du projet. Il ne faillira pas, malgré la crise actuelle : la livraison sera bien assurée. « On a voulu préserver l’image du concours, qui correspond à celle de la Compagnie de Phalsbourg, rappelle Gaël Romero. On a un bâtiment très homogène avec 50 % de surfaces vitrées et 50% de surface en vêture inox. » Dans les éléments en inox, s’intègrent de petits châssis posés en mosaïques, eux aussi en vitrage. Un travail complexe pour le directeur des travaux : « Il a fallu intégrer les contraintes vibratoires, thermiques, inhérentes aux incendies. » Tout en gardant le même look sur l’ensemble du bâtiment. Pour cela, « on a créé une double peau avec une deuxième façade pour le traitement pour le feu et l’acoustique. Tout cela va s’opacifier derrière les vitres et, dans les chambres de l’hôtel, il y aura des rideaux qui renforceront cette opacité. »

Protection contre le soleil

En quoi sont ces vitres ? « En verre. Du vrai verre fabriqué en Italie. Nous avons opté pour le vitrage le plus transparent. Quatre plaques de verre sont assemblées. Entre les deux premières et les deux suivantes, il y a du gaz. Se rajoutent une sérigraphie, pour que les plaques tiennent entre elles et par-dessus, et une couche de protection solaire qui donne cet effet bleuté. » Fin novembre, le vitrage, livré fin octobre, sera terminé. Y compris sur la façade principale, en biais, surplombant l’avenue Jean-Médecin. Du sol jusqu’à l’épine, cette flèche majestueuse s’élance sur 37 mètres avec un dévers de 14 mètres : « C’est la différence d’aplomb entre le pied et la tête de la façade. » De loin la partie la plus impressionnante de l’opération.

 

Christine Rinaudo, Nice Matin